PRESSE
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- «
Divagations géométriques » : A la recherche de
la structure
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- Michel
Schwebel est entré dans l'abstraction à travers
« Rouille », une série de toiles se saisissant de
la couleur dans les sursauts et les camaïeux de sa
dégradation. De la rouille au rouge, il n'y avait qu'un
pas. Essentialisant les teintes, le peintre a poursuivi son
itinéraire conceptuel en intégrant la ligne droite
et le noir, dont la force s'impose à lui lors d'une
exposition consacrée à Pierre Soulages. La
série « Rouge et Noir » lui ouvre ainsi la voie
à l'abstraction géométrique, aux rencontres
brutes des lignes et des teintes absolues.
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- Si l'on s'en
tient à l'étymologie, « divaguer » c'est
errer çà et là. La divagation est ici
multiple.
- Elle est
d'abord l'exploration du peintre, en balade dans les champs de la
forme. La recherche géométrique est en effet le fil
conducteur de cette série dans laquelle chaque toile
naît de plans régis par le nombre d'or. Loin d'une
perspective impressionniste, la peinture de Michel Schwebel
répond à un besoin de construire.
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- L'incursion
abstraite (faudrait-il dire l'excursion ?) est aussi celle de la
couleur qui participe de la structure. Aux formes essentielles
répondent les couleurs primaires. L'acrylique nue, telle
que sortie de son tube, donne à chaque figure son
entièreté, sa vibration tandis que le noir, si
présent auparavant, n'intervient plus sur certaines toiles
que comme force de soutien pour maintenir l'unité de la
construction.
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- La
divagation est enfin celle du visiteur, de son regard, qui
interroge le tableau et lui donne sens. Ici une fenêtre ?
Là un bateau ? Que cela représente-t-il ? Et faut-il
que cela représente quelque chose ? La déambulation
dans l'exposition devient elle aussi exploration,
réveillant nos interrogations et notre imaginaire, nous
stimulant par les heurts harmoniques des lignes et de couleurs
intraitables.
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- Qu'on ne s'y
trompe pas cependant : ces « divagations
géométriques » demeurent une promenade libre,
distanciée, où le peintre se pose avec
simplicité en artisan de la forme et s'offre la souplesse
du vagabondage dans les rigueurs de la ligne.
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- Marie ANTOINE
(Exposition Cour des Chaînes Mulhouse octobre
2018)
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- Sans
détour.
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- J'annonce
ici la couleur. Le vocabulaire de la peinture est mon sujet,
concret, sans détour aucun, sinon celui imposé par
le langage des formes carrément posées là, en
équilibre sous les yeux du regardant.
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- Vous y
verrez peut-être une étape de l'histoire de l'art
appelée « abstraction géométrique
». Mais ce coup de dés-là est aussi plus
sensible je crois, plus osé, comme une confidence
envoyée à la cantonade et laissant chacun voir dans
ses propres yeux comment vibre une couleur, comment surgit une
ligne et se compose une forme, tout simplement, mais avant tout -
et sans détour - au fil de ces quelques propositions
organisées comme une série.
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- Eric FLOERKE (homme de
lettres octobre 2015)
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- Lorsqu'il
intitule ses œuvres Rouille ; lorsqu'il va jusqu'à
écrire ce mot -seul élément figuratif dans
ses univers abstraits- en quasi-filigrane ; Michel Schwebel
insiste-t-il sur la couleur dont les rouges granités font
plutôt penser aux cendres incandescentes d'un volcan en
éruption ? Ou sur cet élément né de la
corrosion de matières métalliques symbolisant le
passage du temps, et l'impossibilité de résister
à cette lente dégradation ? Les deux à la
fois, peut-être ?
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- Jeanine SMOLEC-RIVAIS
(Catalogue Evasions de la Peinture août 2013)
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- La peinture
de Michel Schwebel ne représente pas la matière ;
elle est matière, mouvement, brut et vivant.
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- Dans ses
séries « Rouge et Noir » les chaleurs
nuancées de la rouille, leur puissante présence
pourpre se constellent dans les failles d'un drame sombre. Un
entre-deux de l'ardent et de l'obscur où s'esquissent
peut-être les blessures du temps, la tragédie de la
dégradation, la vie malgré elle.
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- Mais ce que
raconte la rouille n'appartient qu'à l'œil qui s'y
accroche. Pour le peintre, ni solennel sacerdoce, ni sentiments
inutiles à l'égard de cette substance qu'il fait
exploser de toute son intériorité. Face à la
toile travaillée à plat, il ne s'attache qu'au
vibrant relief de la matière, de la couleur et la
lumière. Le néant rongé par une pulsion.
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- Marie ANTOINE
(Dernières Nouvelles d'Alsace 27 mars 2012)
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- La Galerie
Zee-Art, sise à l'ombre de la cathédrale de
Strasbourg […] présente en ce printemps les huiles sur
toiles de Michel Schwebel […] Scènes de vie, où
pourtant des formes naissent de la lumière, volcans et
lave, matière en fusion, drame muet qui se joue sous les
yeux du spectateurs, ces toiles sont évocatrices d'un monde
souterrain, lointain, mais soudain ramené à nous. Un
monde qui vit et qui vibre comme un feu qui éclaterait et
se consumerait dans un même mouvement.
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- Il y a
quelque chose d'infiniment poignant dans ses grandes fresques de
couleur pourpre. Ultime sursaut de vie avant
l'anéantissement ? La mort rôde mais devra attendre.
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- Geneviève
SENGER (Les Affiches du Moniteur 13 avril 2012)
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